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Pays de l’Afrique de l’Ouest, sans accès à la mer, le Burkina Faso est un des pays les plus pauvres au monde (croissance démographique élevée et aridité des sols). Il est entouré par le Mali au nord, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte-d’Ivoire au sud-ouest.

Ancienne colonie française, La Haute-Volta obtient son indépendance en 1960 et prend le nom de Burkina Faso le 4 août 1984. Il signifie la patrie des hommes intègres en langue locale (burkina signifiant en mooré intègre et faso, en bamanakan, patrie)

La langue officielle du Burkina Faso est le français, mais de nombreux autres parlers s’y rencontrent comme le mooré, le dioula, le bamanakan, le fulfuldé…

Le Burkina Faso connaît deux saisons très contrastées : une saison des pluies de 4 mois, pendant lesquels les précipitations sont comprises entre 600mm et 900mm et une saison sèche durant laquelle souffle l’harmattan, vent chaud et sec originaire du Sahara.

Les ressources principales du Burkina Faso sont :

- cultures : coton, sorgho, mil, maïs, riz paddy, fonio, arachides

- élevage : bovins, ovins et caprins, volailles

- autre : cuivre, fer et or (en constante diminution)

Le coton et le bétail (+ produits dérivés) représentent les ¾ des exportations.

Dans l’ensemble, la conjoncture économique du Burkina Faso s’est incontestablement améliorée depuis les 10 dernières années, mais les bénéfices de cette rehausse économique sont inégalement repartis.

Si le Burkina a « plutôt bien géré sa pauvreté » ses derniers temps, il lui appartient désormais de consolider une activité économique essentiellement basée sur l’agriculture (coton, bétail). A long terme, la politique régionale de développement vise à jeter les bases d’un développement humain durable en relevant le niveau de revenu des populations, en luttant contre la pauvreté et en accélérant le développement des ressources.

 

 

Céline Ghenne